6 décembre 2006
Révolutionnaire
Souvent tu restes là, silencieuse.
L'éternité te semble acquise.
Alors je t'imite, immobile, accrochée au mur.
Le temps passe et des images s'imposent :
Le guet, l'attente, l'inattention du moucheron.
La capture d'une proie, ses soubresauts.
Ta solitude se fait mienne et je crois te comprendre.
Je me trompe. Tu restes inaccessible.
Et ta pensée improbable m'obsède.
Que ferais-tu si tu savais ?
Comment serait ton monde si cette irrépressible envie
de tuer t'était évidemment préjudiciable ?
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